finances

 La municipalité sortante s’est longtemps targuée d’avoir une gestion saine de la commune, pourtant les finances de notre ville sont dans un bien triste état.

La conséquence est que le préfet demande des mesures drastiques pour redresser les finances. Des choix importants vont donc devoir être faits…

Il est facile de penser que les impôts sont la variable d’ajustement du budget. Ils sont déjà particulièrement élevés dans notre ville, pour un niveau de service à la population insuffisant.

Nos impôts ont fortement augmenté dans notre ville et on est en droit de se demander quel sera l’impact de la suppression totale de la taxe d’habitation ?

A la lecture du dernier bulletin municipal, vous constaterez que l’équipe sortante prévoit déjà une hausse de la taxe foncière: Propriétaires, préparez vos chéquiers !

Avec mon équipe, nous nous engageons à ne pas augmenter nos impôt

Une dette de 4.63 M€

 Le remboursement de la dette conduit à une annuité de 550 000 €. Or, les besoins en investissements pour la commune sont importants, notamment pour les activités culturelles, sportives et du monde associatif, l’aménagement urbain, les jeunes, l’écologie et les services techniques…. Avec une telle annuité de dette et si rien n’est fait, il sera impossible d’investir avant au moins 5 ans. 

Un trou de 1 à 2 M€ dans les caisses

La ville n’a reçu que 700 000 € à l’occasion de la réalisation des 187 logements du clos de Brinvilliers, une opération à 40 M€. Une étude comparative avec d’autres communes démontre que la négociation a été mal gérée d’où un manque à gagner d’ 1 à 2 M€.

Il est impératif de faire toute la lumière sur les conditions de cette négociation et obtenir réparation si des irrégularités ont été commises.

Population : +21%, Recette taxe foncière :  +18%, Recette taxe d’habitation :  +50%

 Entre 2010 et 2018 la population réelle de la commune a augmenté d’environ 21%.

 Or, pendant cette période, les recettes de la taxe foncière n’ont augmenté que de 18% (dont environ 13% uniquement du fait de la revalorisation des bases). En effet, les propriétaires des logements sociaux construits sur cette période ne payent pas de taxe foncière.

 La commune a renoncé à 350 000 € de recettes annuelles afin de ne pas régler la taxe Solidarité et Renouvellement Urbain qui  se montait à 48 000 € par an.

  Afin d’équilibrer le budget la municipalité sortante a augmenté la taxe d’habitation à deux reprises : en 2009 et plus insidieusement en 2016 en supprimant l’abattement à la base (qui représentait 20% de la taxe d’habitation). Cela a coûté 250 euros par an pour une famille avec deux enfants. Cette hausse a rapporté 237 000 € d’impôts en plus à la commune.

Un manque de préparation des dossiers

Même si certains éléments échappent à la municipalité sortante (par exemple la baisse des dotations) on ne peut que regretter le manque de préparation des dossiers

On n’engage pas de l’argent que l’on est pas sûr d’obtenir. C’est pourtant ce qui s’est passé avec les travaux dans les écoles : la subvention de la région a été revue en cours de projet, le financement n’étant pas sécurisé.

Autre exemple, le dossier des Sénillères préparé avec un promoteur immobilier, sans aucune concertation avec les riverains. Ce projet aurait pu rapporter 2 M€ à la commune s’il avait été discuté et non imposé à un voisinage qui l’a forcément rejeté

 Ce que nous risquons : 

• Une mise sous tutelle par la préfecture
• Une augmentation de la taxe foncière payée par les 70% de propriétaires

Autre fait très alarmant, mais qui est la conséquence des choix faits par la municipalité en place, à Villiers sur Orge les dépenses augmentent plus vite que les recettes. La tendance n’est pas tenable et la commune va connaître de gros problèmes de financement

 Notre équipe « Agir pour Villiers » compte dans ses rangs des professionnels de la gestion capables d’apporter des solutions à notre problématique financière :

« Pour retrouver notre capacité à investir, nous devrons prévoir la vente d’une partie des réserves foncières de la ville à l’occasion d’opérations immobilières raisonnables et concertées.

Nous irons également chercher avec ténacité l’ensemble des subventions possibles au Département de l’Essonne, à la communauté d’agglomération Cœur d’Essonne, à la Région Ile de France, au niveau national et européen. Nous solliciterons également les fédérations sportives pour subventionner nos équipements . Il en ira de même pour les budgets liés à la transition écologique ».

« Il conviendra d’infléchir la courbe des dépenses de fonctionnement car trop élevées dans notre Ville. Les dépenses de personnel représentant 60% des dépenses de fonctionnement, nous devrons travailler sur les ressources humaines et l’organisation de la mairie. Nous développerons la formation et la reconnaissance pour améliorer la polyvalence des agents. Nous fournirons aux agents le matériel nécessaire pour travailler plus efficacement.

Ayons le courage de regarder les dépenses poste par poste et d’évaluer le service rendu aux citoyen(ne)s ».

La liste « Agir pour Villiers » prend ici un engagement clair :

NE PAS AUGMENTER LES IMPOTS